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    "Bien qu’elles soient considérées comme des chefs-d’œuvre, certaines créations artistiques maintiennent les humains dans les régions crépusculaires du plan astral ; elles ne les aident donc pas à y voir clair, elles ne les rendent pas meilleurs et elles les empêchent même d’évoluer. Bien sûr, on ne peut pas nier que ces régions astrales soient pleines de séduction, mais ceux qui s’y attardent en deviennent les prisonniers. Dans « L’Odyssée », Homère raconte comment Ulysse, naviguant au large de l’île des Sirènes, avait fait boucher avec de la cire les oreilles de ses compagnons pour qu’ils ne se laissent pas séduire par ces femmes à la voix mélodieuse qui les auraient détournés de leur chemin pour les dévorer. Les Sirènes sont un des nombreux symboles des entités du plan astral, certainement très séduisantes, mais auxquelles les humains doivent s’efforcer par tous les moyens d’échapper. Comme Ulysse, un véritable instructeur qui connaît les réalités du monde psychique, tâche de mettre ses disciples en garde contre les pièges du plan astral, et il les entraîne plus loin, plus haut, pour qu’ils découvrent les seules réalités qui valent la peine d’être découvertes : les splendeurs du monde divin."


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    "Réussir matériellement, goûter à tous les plaisirs possibles, satisfaire leurs ambitions, voilà ce qui est l’essentiel pour la majorité des humains. Ils ne se rendent pas compte qu’avec de telles aspirations ils s’enfoncent dans l’obscurité, les limitations, et quand ils se découvrent un jour ligotés, désemparés, malades, ils sont étonnés. Ils ne savaient pas, ou ils ne voulaient pas savoir que, pour se sentir libre, heureux, dans la paix, on a un triage à faire parmi ses pensées, ses sentiments et ses désirs, pour ne choisir que les meilleurs, les plus désintéressés. Chaque jour vous mangez et pour rendre la nourriture comestible, vous enlevez, selon les aliments, une peau, des pépins, un noyau, des arêtes, etc. Ce triage, vous devez apprendre à le faire aussi pour cette autre nourriture que sont les pensées, les sentiments, les désirs, afin d’en éliminer tous les éléments d’égoïsme, d’agressivité, d’injustice. Voilà ce qui est essentiel : non pas réaliser à tout prix ses désirs, mais chercher quels sont ceux qui valent la peine d’être réalisés."


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    "L’espace entier est rempli, pénétré de lumière. Si vous ne la voyez pas, si vous ne la sentez pas, c’est que vos organes spirituels ne sont pas encore assez développés pour vous permettre de saisir une réalité aussi subtile. Mais le jour où vous apprendrez à vous concentrer sur cette lumière cosmique, vous arriverez à tellement affiner vos perceptions que non seulement vous commencerez à la sentir, mais vous l’attirerez à vous afin qu’elle vous imprègne et travaille sur vous. Faites de la lumière le principal sujet de vos méditations, concentrez-vous sur elle : peu à peu elle viendra même remplacer toutes les particules usées, maladives de votre corps par des particules nouvelles, plus pures. Puis, une fois que vous serez devenu capable d’attirer la lumière en vous, vous devrez encore vous exercer à la projeter dans le monde entier pour aider tous les humains."


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    "Évitez de critiquer les autres, surtout si vous n’êtes pas sûr des faits que vous rapportez, car les paroles ne restent jamais sans conséquences. Si vous calomniez quelqu’un, vous éveillez le mal soit en lui, soit en vous, soit en celui qui vous écoute. Il peut arriver que vous soyez obligé de parler négativement d’une personne qui a mal agi, mais alors n’oubliez pas, par mesure pédagogique, de finir votre conversation en mentionnant une de ses qualités (elle doit bien en avoir au moins une !) Souligner les défauts de quelqu’un n’a jamais servi à le corriger. Et quand vous vous contentez de critiquer les gens sans indiquer qu’ils ont tout de même certaines qualités, vous ajoutez le mal au mal, ce qui n’est pas une attitude constructive. Si vous voulez agir comme un être conscient, lorsque vous aurez été obligé de prononcer des paroles négatives, tâchez de terminer sur quelque chose de positif – ne serait-ce qu’en mentionnant une seconde personne qui possède les qualités dont la première est privée. Oui, l’essentiel est de toujours terminer par quelque chose de positif."


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  • "À quoi pensez-vous ? » Posez cette question à différentes personnes et la majorité vous répondront qu’elles ne savent pas. Voilà, elles ne savent pas, elles ne font jamais attention à ce qui va et vient en elles. Du matin au soir elles sont traversées par toutes sortes de pensées et de sentiments, mais cela se fait comme malgré elles, en dehors d’elles. Comment, dans ces conditions, peuvent-elles dominer les forces psychiques qui circulent dans le monde, les orienter, les utiliser ? C’est absolument impossible. Si vous laissez n’importe quels courants entrer en vous sans aucun contrôle, ils finiront par vous terrasser. Pour devenir leur maître, vous devez tout d’abord prendre la situation en main, c’est-à-dire être conscient des pensées et des sentiments qui vous traversent. Voilà la plus grande qualité d’un disciple : il est toujours conscient, il sait à n’importe quel moment la nature des courants qui pénètrent en lui. Et dès qu’il sent une pensée ou un sentiment négatif, aussitôt il l’arrête et s’efforce de le remplacer ou de le transformer."


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  • "Comment les humains pourraient-ils se montrer psychologues et se comprendre les uns les autres alors qu’ils restent tellement centrés sur eux-mêmes ? Ils sont là comme aveuglés par le voile de leurs préoccupations égoïstes, personnelles ; ce sont elles qui les empêchent de percevoir ce qui se passe dans la tête ou le cœur de leur entourage et même de leurs amis et de leur famille. Ils disent qu’ils les aiment… Oui, mais à cause de ce voile ils ne parviennent pas à les voir vraiment ; aussi sont-ils parfois étonnés des transformations qu’ils constatent soudain chez leur femme ou leur mari, leurs enfants, leurs amis. Il faut que les êtres les quittent ou commettent un acte désespéré pour qu’ils comprennent enfin. Jusque-là ils n’avaient rien senti, rien vu.

    Seul celui qui a maîtrisé sa nature inférieure et qui est devenu capable d’oublier ses seuls intérêts peut vraiment connaître et comprendre les autres."


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  • "La méditation est d’abord un exercice de concentration : l’énergie mentale doit être concentrée sur un point déterminé, un but à atteindre. Ce but peut être individuel, mais il peut aussi être collectif. L’idéal, c’est qu’il soit les deux à la fois. Si vous vous oubliez complètement pour ne penser qu’aux autres, comment les aider, les soutenir, les consoler, vous allez vous épuiser et vous n’aurez bientôt plus de forces pour continuer votre travail. Et si vous vous occupez exclusivement de vous-même, vous risquez d’entrer en contradiction avec la collectivité : vous oublierez que vous n’êtes qu’une petite partie d’un tout avec lequel vous devez faire des échanges raisonnables et harmonieux pour maintenir l’équilibre, et vous rencontrerez des obstacles, vous recevrez des chocs… Dans la vie spirituelle, comme dans la vie sociale, la vraie sagesse nous conseille de réunir les deux : travailler pour soi, pour son propre développement, et en même temps travailler pour les autres, en leur envoyant par la pensée cet amour, cette lumière et cette paix que vous avez réussi à attirer à vous."


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  • "Chaque événement de la vie a une explication, mais cela n’est possible à comprendre que si vous acceptez l’idée de réincarnation. Naître dans tel pays, dans telle famille, posséder telles qualités, devoir affronter telles situations n’est pas le fait du hasard. Tout a une cause plus ou moins lointaine dans cette existence ou dans une existence antérieure. Une fois cela bien compris, vous ressentez différemment les événements qui se présentent ; du moment que tout a une raison d’être, vous ne vous révoltez pas contre les épreuves et les échecs ; vous savez que ces épreuves et ces échecs sont les conséquences de transgressions commises dans le passé, et vous les supportez sans vous plaindre des autres ni les accuser de vos malheurs. Enfin, accepter l’idée de réincarnation vous pousse à renforcer votre volonté : non seulement vous vous mettez au travail pour réparer les erreurs commises, mais vous évitez d’en commettre de nouvelles pour lesquelles vous savez que vous aurez à souffrir, et c’est ainsi que vous vous construisez un avenir lumineux."


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    "Malgré ce que vous faites pour les comprendre, les soutenir, les aider, il peut arriver que certaines personnes se comportent très mal envers vous. Devant de telles injustices vous souffrez au point d’en perdre le sommeil et de tomber malade. Eh bien, dites-vous que ce n’est pas intelligent… Au lieu de vous tourmenter inutilement, pourquoi ne faites-vous pas l’effort de comprendre la raison des épreuves qui vous sont envoyées ? Supposez que dans une autre incarnation vous ayez été cruel envers ces créatures : pour vous montrer combien vous les avez fait souffrir, ce sont elles maintenant qui se conduisent de la même façon avec vous, et vous ne comprenez pas que c’est vous le fautif. Même si en apparence vous êtes victime d’injustices, tâchez d’enlever cette idée de votre tête et de votre cœur. Parce qu’en réalité, cette injustice qui est là, visible, tangible, est une justice invisible. Pour une raison ou une autre, ce qui vous arrive a un sens : ou bien vous devez payer une dette, ou bien vous devez apprendre une vérité que vous ne connaissez pas encore, ou bien le Ciel veut vous obliger à vous renforcer pour devenir un jour invulnérable."


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  • "Seule une partie de nous est touchée par la souffrance ; une autre partie demeure inaccessible : notre esprit. Car notre esprit est libre, il observe et peut remédier. Il nous dit : « Tu souffres ? Eh bien, réjouis-toi, car si tu es intelligent, grâce à cette souffrance tu gagneras encore quelque chose en lucidité, en compréhension, et tu te renforceras. » Celui qui est malheureux a tendance à s’identifier avec ce malheur, il se laisse envahir par lui. Et c’est justement ce qu’il ne faut pas. Il faut au contraire être immédiatement en alerte et se dire : « Maintenant il y a un travail à faire. Tu souffres, bien sûr, mais ce n’est qu’une partie de toi qui souffre. Fais appel à cette autre entité qui vit dans l’immensité, dans l’éternité, et qui est aussi toi : de cette boue dans laquelle tu es en train de patauger, tu verras surgir des fleurs et des arbres chargés de fruits succulents. »"


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