• "Les médicaments que vous prenez quand vous êtes malade possèdent évidemment des propriétés curatives. Mais ils seraient insuffisants, et ils seraient même inopérants si, en vous aussi, quelque chose ne contribuait pas à la guérison : la matière même de votre corps qui, animée, exaltée par la force de votre esprit, est capable de se défendre. D’autant plus que, souvent, ces médicaments qui combattent les maladies affaiblissent en même temps l’ensemble de l’organisme. Il faut donc laisser à l’organisme les possibilités de se défendre en éveillant les forces qui sont en lui.

    De la même façon, un médecin ne doit pas être seulement celui qui prescrit des médicaments. Son amour pour les malades, sa compassion pour leurs souffrances, sa volonté de les guérir lui donnent une sorte de pouvoir magique : de toute sa personne émanent des fluides puissants qui pénètrent le malade et le vivifient, le ressuscitent. Voilà ce qu’il faudrait aussi enseigner aux étudiants des facultés de médecine : que les remèdes matériels sont insuffisants et que par leur présence ils doivent eux-mêmes devenir une médecine vivante pour leurs malades."


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  • "Vous n’êtes pas justifié d’être triste quand cette tristesse est due à des motifs égoïstes. Vous me direz que vous avez des raisons d’être malheureux, parce que vous ne rencontrez que des échecs, vous ne voyez aucun véritable avenir devant vous… Eh bien, vous voyez mal : les jours se suivent et ne se ressemblent pas, et même si aujourd’hui le soleil est caché par des nuages, demain vous le verrez se lever et tout vous sourira. « Oui mais, disent certains, je suis déjà vieux, que puis-je espérer ? » Ne savez vous pas qu’un jour vous reviendrez à nouveau sur la terre comme un enfant à qui tous les espoirs sont permis et que vous recommencerez une vie nouvelle, enrichie par les expériences du passé ? Un autre se lamente : « J’étais riche et j’ai tout perdu ! » Mais vous pourrez regagner cette richesse, qui vous en empêche ? « J’ai perdu des êtres que j’aimais… » Si vous les avez vraiment aimés, vous les retrouverez.
    Il existe des réponses à tous les arguments que la tristesse vous présente. Il ne faut pas toujours s’appesantir sur la faiblesse, le chagrin, la fatigue, les échecs, les pertes. Tout se résout quand on appelle à l’aide l’amour, la sagesse, la vérité."


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  • "Les humains ont des besoins de toutes sortes, la nature est tellement riche de possibilités ! Leur plus grand plaisir est de satisfaire les besoins instinctifs, et on peut le comprendre, c’est une tendance innée. Mais si elle n’est pas orientée et maîtrisée par un raisonnement, par une sagesse, cette tendance ne peut être justifiée. Elle est légitime dans son élan, mais elle n’est pas légitime dans toutes ses manifestations, et il ne faut donc pas lui donner une totale liberté de réalisation.
    Manger, boire, se distraire, accumuler de l’argent et des possessions, s’imposer aux autres, goûter les plaisirs de l’amour ou même de la débauche, voilà les forces instinctives qui meuvent les humains. En soi, elles n’ont rien de mauvais ; elles deviennent mauvaises quand ils ne font pas intervenir l’autre facteur, le raisonnement, pour décider dans quelle mesure ils peuvent leur laisser libre cours ou au contraire les juguler."


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  • "Tant que vous n’avez pas écarté les rideaux de vos fenêtres, la lumière n’entrera pas, et de la même façon elle ne peut pas entrer dans votre tête si vous gardez en vous les « rideaux » tirés. La lumière est assez puissante pour faire mouvoir les mondes, c’est vrai ; mais écarter un rideau pour entrer chez vous, ça, elle ne peut pas : c’est à vous de le faire, en dissipant toutes les couches opaques que vous avez accumulées. Dès que vous écartez les rideaux, la lumière entre soudain dans votre chambre, c’est-à-dire dans votre tête, dans votre intellect.

    Et quand tout s’est éclairci, vous comprenez comment une pensée lumineuse peut sanctifier les créatures et les objets autour de vous. Alors, tâchez de commencer ce travail : du matin au soir, efforcez-vous de vivre enfin dans cette joie extraordinaire de sanctifier tout ce que vous regardez, tout ce que vous touchez."


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  • "D’où viennent ces sentiments que l’on appelle haine, hostilité, rancune, vengeance ? De ce que les humains ont coupé les liens qui devraient les unir. Vous direz : « Mais puisqu’ils sont là, face à face, en train de s’affronter, de se prendre à la gorge, c’est que les liens ne sont pas coupés ! » Dans le plan physique, c’est vrai, les liens ne sont pas coupés. Mais je parle du plan spirituel. Là, oui, les liens sont coupés et cette coupure provoque la guerre. Dans la guerre, c’est évident, il y a aussi des liens. Quand la haine ou la colère précipite deux personnes l’une contre l’autre, on peut dire qu’elles n’ont jamais été aussi proches… mais pour se massacrer ! Tandis que d’autres qui s’aiment profondément, même si elles sont séparées par des milliers de kilomètres, il existe un lien formidable entre elles ! Quand je vous parle de lien, je comprends ce mot comme les mécaniciens et les électriciens le comprennent. Vous avez là un appareil qui ne fonctionne pas parce qu’il manque seulement un demi-centimètre de fil. On met la bonne longueur, et ça y est, le courant est rétabli, l’appareil marche. Tout est là, dans le lien, qu’il soit physique ou psychique."


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  • "Combien de personnes qui éprouvent un besoin de vie spirituelle se disent qu’elles doivent d’abord régler leur situation matérielle, car une fois cette question réglée, elles seront plus libres. C’est une erreur, car la vie matérielle est une source perpétuelle de soucis : à peine un problème est-il résolu qu’il en surgit un nouveau. Pour régler les questions matérielles, la meilleure méthode n’est pas de se concentrer exclusivement sur elles, mais plutôt de perfectionner ses aptitudes à les régler, en se renforçant dans la lumière, l’amour, la foi, l’espérance, la générosité, le désintéressement. Or, ces vertus ne s’acquièrent que par la pratique de la vie spirituelle.
    Je ne dis pas qu’il faut négliger les affaires matérielles pour se consacrer uniquement à la prière et à la méditation, non, car c’est s’exposer à vivre dans des déséquilibres de toutes sortes. L’idéal, c’est d’apprendre à concilier les deux : le matériel et le spirituel, d’avoir les pieds sur la terre et la tête dans le Ciel."


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  •  "Devant le spectacle du monde, chacun a des raisons d’être désorienté, angoissé. Alors que reste-t-il à faire ? Les uns consulteront des psychologues, des psychanalystes… D’autres iront interroger les astrologues, les médiums, les clairvoyants, comme cela se fait de plus en plus de nos jours. Ce qui prouve qu’ils n’ont pas compris où et comment ils doivent rechercher les véritables certitudes, les véritables raisons d’être confiants en l’avenir.

    Il existe des personnes capables de déchiffrer l’avenir, mais elles sont rares. Et même si elles vous renseignent sur les événements qui vont se produire, ce sera quand même à vous de trouver comment agir pour ne pas gâcher toutes vos chances, et affronter les épreuves. Alors, au lieu d’aller interroger les uns et les autres, il est plus raisonnable que vous vous occupiez de construire en vous-même quelque chose de solide, qui vous permettra de faire servir à votre évolution tout ce qui vous arrive, les joies comme les tristesses, les succès comme les échecs."


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    "On peut très bien comprendre que chacun se prononce d’après ses facultés, ses capacités, son tempérament, ses besoins : c’est normal. Mais si quelqu’un dit : « Je crois ceci, je ne crois pas cela » avec la certitude d’énoncer une vérité éternelle, là il fait preuve de présomption. Comme s’il suffisait qu’il croie ou ne croie pas pour que ce soit la vérité ! La question n’est pas de croire ou de ne pas croire. La question est d’étudier, de vérifier. C’est ainsi qu’on se rapproche de la vérité.
    Celui qui dit : « je crois », a-t-il analysé pourquoi il croit ? Qu’est-ce qui a inspiré cette croyance ? Combien de choses les humains croient parce que ça les arrange, parce que ça leur plaît, parce que ça correspond à leurs besoins, à leur sensibilité, à leurs intérêts !… Eh bien, qu’ils croient tout ce qu’ils veulent, ils en ont le droit, mais qu’ils ne s’imaginent pas que ce qu’ils croient est la vérité absolue, et surtout qu’ils cessent de vouloir l’imposer aux autres !"


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  • "Vous voulez savoir ce qu’est la véritable spiritualité ? Ouvrez le livre de la nature, c’est lui qui vous le dira le plus clairement. Lorsqu’arrive l’hiver, la terre est moins exposée au soleil et rien ne pousse. Les rivières sont gelées. La vie marche au ralenti. Mais au printemps, quand la terre reste plus longtemps exposée à la chaleur et à la lumière solaires, tout pousse, tout devient beau, riche, abondant, partout la vie circule. Eh bien, la spiritualité peut se comparer à l’action du soleil sur la terre. Quand notre esprit commence à rayonner, à pénétrer de son amour et de sa lumière toutes les cellules de notre organisme pour les harmoniser et les faire chanter à l’unisson, alors là, oui, nous vivons réellement la vie spirituelle. La véritable spiritualité, c’est le soleil qui agit sur la terre, c’est l’esprit qui vivifie et anime notre corps jusqu’à ce que la lumière, la paix et la plénitude viennent nous habiter."


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  • "La matière est d’une telle richesse, d’une telle diversité qu’il est naturel que nous soyons attirés, fascinés par elle. Que de choses à désirer, à posséder ! Et c’est là que la situation se complique. Vous vous réjouissez à l’idée d’acquérir tel ou tel objet. Mais du jour où vous l’avez en votre possession, cet objet ne vous réjouit plus tellement. Il faudrait presque que vous le perdiez pour qu’il représente à nouveau quelque chose d’important. L’être humain est ainsi fait : il souhaite, il désire, il a besoin de posséder, mais au fur et à mesure chaque acquisition perd pour lui de l’intérêt, et son désir se porte sur un autre objet, puis sur un autre encore… C’est pourquoi ceux qui ont la possibilité de s’offrir beaucoup de choses doivent être vigilants, car rien n’arrivera jamais à les combler et ils seront pris peu à peu dans un engrenage dangereux pour eux-mêmes et pour les autres qu’ils sacrifieront à leur avidité. La matière est un gouffre, et ce gouffre engloutit tous ceux qui partent à sa conquête sans avoir noué d’abord des liens très solides avec le monde spirituel."


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