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    "On entend souvent souligner l’égoïsme de tellement de gens qui restent insensibles aux souffrances des autres. Pourtant, il ne manque pas de personnes qui ressentent spontanément ces souffrances et ces malheurs et qui décident d’intervenir. Alors, elles se lancent : elles parlent, elles prennent des initiatives. Mais voilà, elles ignorent que faire le bien nécessite toute une science.
    Quelqu’un est en train de se noyer et vous vous jetez à l’eau pour le sauver. Si vous ne savez pas qu’il va tout de suite essayer de s’accrocher à vos bras, et donc vous paralyser, vous allez périr tous les deux. Vous direz peut-être que vous savez cela. Oui, mais cet exemple doit être interprété et étendu à bien d’autres cas de la vie. Quelles que soient les circonstances, on doit penser d’abord à préserver la liberté de ses membres, c’est-à-dire ne pas se laisser paralyser par les exigences de ceux qu’on désire aider, sinon on sombre avec eux. Que de personnes ont été victimes du bien qu’elles voulaient faire ! Alors, elles se sont fermées, et elles ont même regretté toute leur vie d’avoir cherché à aider les autres. Il faut pourtant continuer à vouloir faire le bien, mais à condition de savoir comment. C’est-à-dire garder ses membres ou, plus exactement, ses bras libres."


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    "Soyez patient et vous vivrez longtemps. Vous direz : « Mais ce n’est pas possible, il faut dépenser tellement d’énergies pour supporter les situations et les gens difficiles ! » Non, au contraire. C’est dans l’impatience que vous gaspillez le plus d’énergies. Le calme et la patience renforcent la vitalité et prolongent la vie. Celui qui, après avoir explosé, s’exclame : « Ah ! je me sens mieux ! » ne se rend pas compte que ce « mieux » est en réalité une grande perte. Qu’il s’analyse pour savoir ce qui se sent mieux en lui : sa nature supérieure ou sa nature inférieure ? Et un moment après, en repensant à cette explosion, est-il vraiment content de lui ? Ne se dit-il pas qu’il aurait été préférable qu’il sache se maîtriser ?
    Cherchez à expérimenter en vous l’efficacité de cette vertu, la patience. Plutôt que d’avoir recours à toutes sortes de sirops, potions, élixirs et autres breuvages, buvez de la patience ! C’est elle qui ranimera en vous les puissances de la vie, des puissances insoupçonnées."


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    "Croyant que cela suffit pour excuser leurs faiblesses, certaines personnes disent : « Que voulez-vous, je n’y peux rien, je suis faite comme ça ! » Eh bien, voilà un argument purement biologique qui n’est pas convaincant du tout. Nous sommes tous « faits comme ça » ! Mais nous tous, aussi, avons une intelligence qui est là pour remédier à l’ordre biologique, et c’est grâce à elle que l’humanité a pu s’élever au-dessus de l’animal. Enlevez à l’homme cette intelligence, de nouveau il retombera dans la bestialité.
    C’est l’intelligence, c’est le principe spirituel qui cultive, améliore, perfectionne toutes choses. Si vous l’abandonnez en disant : « Je n’y peux rien, je suis fait comme ça », vous n’arriverez jamais à réaliser le moindre progrès. Il ne faut pas raisonner ainsi. Quel que soit votre tempérament, votre constitution, ne prenez pas cela comme un argument pour capituler ; cherchez au contraire ce facteur en vous qui peut tout améliorer et perfectionner. Prenez-le pour guide, appuyez-vous sur lui et travaillez avec lui."


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