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    "Croyant que cela suffit pour excuser leurs faiblesses, certaines personnes disent : « Que voulez-vous, je n’y peux rien, je suis faite comme ça ! » Eh bien, voilà un argument purement biologique qui n’est pas convaincant du tout. Nous sommes tous « faits comme ça » ! Mais nous tous, aussi, avons une intelligence qui est là pour remédier à l’ordre biologique, et c’est grâce à elle que l’humanité a pu s’élever au-dessus de l’animal. Enlevez à l’homme cette intelligence, de nouveau il retombera dans la bestialité.
    C’est l’intelligence, c’est le principe spirituel qui cultive, améliore, perfectionne toutes choses. Si vous l’abandonnez en disant : « Je n’y peux rien, je suis fait comme ça », vous n’arriverez jamais à réaliser le moindre progrès. Il ne faut pas raisonner ainsi. Quel que soit votre tempérament, votre constitution, ne prenez pas cela comme un argument pour capituler ; cherchez au contraire ce facteur en vous qui peut tout améliorer et perfectionner. Prenez-le pour guide, appuyez-vous sur lui et travaillez avec lui."


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  • "Le soleil est la source de l’amour universel : il dépose ses particules de vie dans toute la nature, et ce sont ces particules que nous recevons ensuite au travers des pierres, des plantes, des animaux, et même des humains. Oui, les hommes et les femmes possèdent aussi quelques particules du soleil, mais évidemment très peu, parce qu’ils ne font pas l’'effort de les attirer ; c’est pourquoi ils ne peuvent pas s’apporter mutuellement la plénitude.

    Le véritable amour se trouve à profusion dans le soleil, et c'est là qu’il faut le chercher.

    Tant que vous ne boirez pas à la source, vous ne trouverez que de petites gouttes de rosée condensées çà et là sur quelques feuilles, sur quelques fleurs, et c'’est peu de chose. Il y a certainement quelques endroits dans le corps de l'’homme ou de la femme où l’'amour se dépose un peu, mais si vous le cherchez seulement là, vous serez toujours affamé et assoiffé. Et c'est ce qui arrive à la plupart de ceux qui s’aiment : ils ne se sentent pas comblés, il leur manque toujours quelque chose. Il faut qu'ils aillent à la source chercher cet immense amour qui inonde toute la création. Ensuite, qu’ils aiment un homme ou une femme, s’ils veulent ! Mais pour trouver la plénitude, c’est à la source qu’ils doivent d'’abord s'abreuver."



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    "Quelques grains de poussière s'’introduisent dans un appareil : il ne peut plus fonctionner. L'’appareil est intact, toutes les pièces sont là, oui, mais un rien a suffi pour entraver son fonctionnement. Et vous, vous êtes là avec votre tête, vos bras, vos jambes et tous vos organes, rien ne vous manque ; mais votre voisin ne vous a pas salué en passant, vous n’avez pas reçu une réponse que vous espériez, un ami vous a dit une parole blessante, vous avez dû attendre plus longtemps que prévu chez le dentiste ou chez le coiffeur (la liste de tous ces petits inconvénients de la vie quotidienne est interminable !)… et vous êtes de mauvaise humeur pour la journée. Ce ne sont là que quelques grains de poussière, mais voilà qu'’ils paralysent et font grincer les rouages de vos centres psychiques.
    Alors, réfléchissez : est-ce que cela vaut vraiment la peine de gâcher toute une journée pour si peu ? Apprenez à souffler sur toutes ces poussières et vous vous sentirez tellement plus léger et en paix !"



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    Nous avons besoin les uns des autres. Nous sommes responsables les uns des autres. Le Dalaï Lama

    Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.

    Un jour, on annonça aux sentiments que l'île allait couler.
    Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
    Seul l'Amour resta.
    L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment. Quand l'ile fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.
    La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau. L'Amour lui dit, - "Richesse, peux-tu m'emmener?" - "Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas de place pour toi."
    L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, - "Orgueil, aide-moi je t'en prie !" - "Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau."
    La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda, - "Tristesse, laisse-moi venir avec toi." - "Ooh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule !"
    Le Bonheur passa aussi à coté de l'Amour, mais il était si heureux qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !
    Soudain, une voix dit, - "Viens Amour, je te prends avec moi." C'etait un vieillard qui avait parlé. L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard. Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.
    L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir
    - "Qui m'a aidé ?"
    - "C'était le Temps" répondit le Savoir.
    - "Le Temps ?" s'interrogea l'Amour.
    - "Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
    Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit : - "C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la Vie."

    Auteur inconnu


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    "Quand on considère quelqu’un comme son ennemi et qu’'on le déteste, on se dit souvent que ce serait bien commode qu'’il disparaisse. Évidemment, on n'’ira pas jusqu’à le tuer car on ne se décide pas si facilement à commettre un meurtre, 'c’est trop risqué. Mais on pense à cette mort, on la souhaite… Eh bien, à ce moment-là, il faut savoir qu'’on sera peut-être responsable de la mort de quelqu'un d’'autre dans le monde. Oui, car les pensées, les sentiments, les désirs circulent et vont influencer quelque part, plus loin, des personnes qui sont dans les mêmes dispositions et qui désireraient, elles aussi, se débarrasser d'’un ennemi. Si leur désir de vengeance est plus fort, ou si elles ont une moins grande volonté de résister à leur instinct criminel, un jour, sous l'’influence de quelque chose qu'’elles ne comprennent pas – une impulsion, un courant qui les emporte – elles commettront un meurtre.

    Voilà une vérité qu'’il est essentiel de connaître. Nous ignorons ce que deviennent nos états de conscience à travers l'’espace, mais un jour nous retournons tous dans l'’autre monde. Là, on nous présentera les conséquences de nos pensées, de nos sentiments et de nos désirs. Et alors, il se peut que certains qui se croyaient irréprochables soient épouvantés de voir qu'’ils ont été la cause de tellement de dégâts."


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    "L’'homme est-il libre, ou bien est-il soumis au destin ? Cette question est discutée depuis des millénaires. L'’erreur, c’'est de croire que tous les individus ont à subir les mêmes lois. Ceux qui, comme les animaux, n'’obéissent qu'’à leurs impulsions purement instinctives, sont inévitablement soumis aux lois de la fatalité ; c’'est leur propre nature qui crée pour eux cette fatalité. Tandis que ceux qui ont acquis la maîtrise de leurs instincts, de leurs passions, échappent à la fatalité pour entrer dans le monde de la Providence, de la grâce, où ils connaissent la lumière et la liberté.

    Il ne faut pas s'’imaginer que tout le monde peut être libre ou que tout le monde doit subir un destin inexorable. Non, la liberté dépend du degré d'’évolution de chacun. D’après sa façon de penser, de sentir ou d'’agir, l'’être humain tombe sous le coup de la fatalité, ou s’'attire les bénédictions de la Providence. Donc, dans certains domaines il est ligoté, il est soumis au destin, et dans d’'autres il y échappe, il est libre… Jusqu'’au jour où il disposera pleinement de sa liberté."


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    "Quand rien ne les oblige à réagir, à faire des efforts, les humains ont tendance à se laisser aller. Ils leur faut des difficultés, des épreuves, alors là ils se reprennent et mobilisent leurs énergies afin de redresser la situation. Et quand ils y sont parvenus, c'’est fini, de nouveau ils se relâchent et retombent dans la paresse. Eh bien, c'’est une erreur d'’ajuster son comportement aux variations du monde extérieur. Quels que soient les événements, il faut toujours continuer à travailler, parce que le travail doit être toujours à la première place.
    Les conditions s'’arrangent, les difficultés s’'aplanissent ?… C'’est très bien, mais ce n'’est pas une raison pour ralentir l’'activité. Au contraire, il faut apprendre à utiliser ces conditions en donnant plus de temps au travail de la pensée, à la construction de son être intérieur."



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  • "Quand vous ressentez de l'’irritation, de la tristesse, ne restez pas là à ruminer sans rien faire. Sortez, allez marcher, et en marchant dites-vous : « Lorsque j'’atteindrai cet arbre là-bas (ou ce mur, ou tel autre repère), je serai délivré de ce malaise. » Rapprochez-vous avec la certitude que vous allez être totalement libéré. En atteignant l'endroit fixé, vous sentirez un éclaircissement, un soulagement. Si l’'amélioration est insuffisante, recommencez en choisissant un autre repère, plus loin, et affirmez avec force que là, votre mal disparaîtra complètement. Continuez ainsi jusqu’à sentir une véritable libération. Quels que soient les états négatifs, l’'essentiel, c'’est de ne jamais rester sans rien faire. Il n'’y a rien de pire que la passivité."


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    "Quels sont les gens les plus méfiants ? Ceux qui sont malhonnêtes, rusés, méchants. Ils ne peuvent pas croire qu'il existe des êtres honnêtes, sincères et bons. Ils jugent les autres à travers eux-mêmes, et c’est pourquoi ils sont toujours soupçonneux. Quant à ceux qui sont nobles et désintéressés, il leur est difficile de voir la méchanceté, la trahison, la perfidie car, eux aussi, ils voient les autres à travers les qualités qu’ils possèdent.

    L’être humain ne peut voir qu'à travers ses propres yeux, et c’est lui qui façonne ses yeux par ses pensées, ses sentiments, ses désirs, ses tendances. Quand vous rencontrez des gens qui ne vous parlent que des défauts des autres, sachez que c’est surtout d’eux-mêmes qu’ils vous parlent ; car s'ils possédaient la noblesse, la bonté, l'honnêteté, et l’amour surtout, ils trouveraient toutes ces bonnes qualités chez les autres aussi."


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    "Vous rencontrez quelqu'’un pour parler ou manger avec lui, pour décider d'’un travail : le plus souvent vous commencez par vous serrer la main, et ainsi vous créez un lien. À ce moment-là, l’'une des mains représente le principe masculin, émissif, et l’'autre le principe féminin, réceptif. Si vous faites tous les deux ce geste consciemment, chaque main joue son rôle et il en résulte une harmonie agissante.

    Deux personnes qui se serrent la main montrent qu’'elles désirent se comprendre, s'’entendre pour marcher ensuite sur la même voie. Oui, mais à condition que, symboliquement, une des deux mains possède une énergie positive et l’'autre une énergie négative. Deux mains (c’'est-à-dire deux personnes) actives, positives, ne peuvent qu’'entrer en conflit. Deux mains (c’est-à-dire aussi deux personnes) passives ne font rien. Le geste de se serrer la main suppose toujours le désir de produire une 'activité ordonnée, il signifie : « Je veux essayer de faire des échanges avec vous, voyons si nous pouvons collaborer. » Mais combien de gens s'’associent sans se préoccuper de comprendre le langage des mains ! Qu’ils ne s'’étonnent pas si leur entreprise finit par échouer."


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