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    "La plupart des humains ont de l’amour une conception tellement limitée qu’au moment où un homme et une femme se rencontrent, ils oublient le monde entier, plus rien n’existe pour eux. Ils ne sont pas encore habitués à vivre l’amour d’une façon plus vaste, ils l’appauvrissent, le mutilent ; ce n’est plus l’amour divin qui jaillit et abreuve tous les êtres.

    Le véritable amour est celui qui embrasse la totalité des créatures sans se limiter, sans pousser de racines auprès d’une seule. C’est pourquoi il faut désormais que les hommes et les femmes soient instruits dans des conceptions plus larges, qu’ils montrent moins de possessivité et de jalousie : le mari doit se réjouir de voir sa femme ouvrir son cœur au monde entier, et la femme aussi doit être heureuse que son mari ait le cœur si vaste. Cela ne les empêche pas de rester fidèles l’un à l’autre. Lorsque deux êtres vraiment évolués se marient, déjà à l’avance ils se sont laissé cette liberté mutuelle ; chacun se réjouit de pouvoir aimer toutes les créatures dans la plus grande pureté. La femme comprend son mari, le mari comprend sa femme, et tous les deux s’élèvent, marchent ensemble vers le Ciel, car ils vivent la vraie vie, la vie illimitée."


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  • "Méditer, prier ne sont pas des activités quelconques, elles doivent vous faire éprouver des sensations d’une nature particulière. Si la méditation et la prière ne vous font pas ressentir une chaleur, une lumière, une force, une joie, un émerveillement, il faut que vous en cherchiez la cause.
    Parfois, quand on gratte une allumette, elle ne s’enflamme pas, parce qu’elle est humide ; ou bien c’est peut-être la boîte qui l’est. Et si un briquet ne s’allume pas, c’est qu’il manque d’essence ou que la pierre est usée. Dans les pratiques spirituelles comme dans le plan matériel, les échecs ont toujours une cause qu’il faut trouver. L’intellect ne doit jamais être humide, et le cœur ne doit jamais être sec. Il faut que le cœur soit humide et chaud, et que l’intellect soit sec et froid. Un cœur desséché devient égoïste, et s’il est froid, il manque d’amour. Si on chauffe l’intellect, il s’endort, et si on l’humecte trop, il pourrit. Ces images simples et claires doivent vous aider à remédier aux difficultés de votre vie intérieure."


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    "La droite et la gauche… L’opposition que l’on fait traditionnellement entre elles sur le plan moral n’a seulement, il faut le savoir, qu’une valeur symbolique. Cependant, il est préférable d’en tenir compte pour certains gestes de la vie quotidienne. Pourquoi ? Parce que c’est chaque fois l’occasion de faire un travail psychique.
    Lorsque vous saluez quelqu’un en lui serrant la main, vous lui tendez la main droite, de même, si vous devez faire un salut de loin, il vaut mieux que ce soit aussi de la main droite, mais surtout, dans les deux cas, n’oubliez pas de mettre de bonnes choses dans votre salut. Et lorsque vous avez à donner un objet, tendez-le aussi plutôt de la main droite et, là encore, faites-le consciemment en accompagnant votre geste d’une bonne pensée."


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    "L’âme de l’homme est une infime partie de l’Âme universelle, et elle se sent si limitée, si à l’étroit dans le corps physique que son plus grand désir est de se déployer dans l’espace pour se fondre en elle. Aussi est-ce une erreur de croire, comme on le fait généralement, que l’âme tient tout entière dans l’homme. En réalité, non, seule une toute petite parcelle de son âme se trouve en lui ; la presque totalité reste extérieure à lui et mène une vie indépendante dans l’océan cosmique.
    Il est important d’avoir des notions justes sur la nature de l’âme et de ses activités. Donc, sachez que ce principe spirituel qu’on appelle l’âme n’est pas enfermé dans le corps physique ; l’âme s’étend bien au-delà du corps physique, et tout en continuant à l’animer, elle voyage pour visiter les régions de l’espace les plus lointaines et les entités qui les peuplent. Notre âme dépasse de beaucoup ce que nous pouvons nous imaginer d’elle : cette partie de l’Âme universelle qui est en nous tend sans arrêt vers l’espace, vers l’immensité, vers l’infini."


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    "La patience est la qualité qui consiste à supporter. Oui, mais il y a façon et façon de supporter. Certains actes, certaines paroles vous exaspèrent, et même si vous ne bougez pas, si vous gardez le silence, vous bouillonnez intérieurement de colère ou de révolte. Cela arrive, en particulier, quand vous devez subir l’autorité d’un supérieur : même s’il abuse, vous ne bougez pas, vous ne dites rien, en sachant que si vous ripostiez vous ne feriez qu’aggraver la situation. Mais ensuite, pendant des heures, vous ruminez vos griefs, vous vous rongez, et cela vous fait mal. Eh bien, ce n’est pas cela la patience.
    La patience, la vraie, s’accompagne d’une sensation de force et de paix, elle suppose donc que vous ayez fait préalablement un grand travail intérieur. Il faut avoir acquis beaucoup de sagesse pour être enfin patient."


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    "Il est naturel d’avoir peur. Mais cet instinct, si nécessaire à la survie de l’espèce humaine, peut prendre des formes tout à fait irrationnelles, tellement irrationnelles qu’au lieu de les sauver il a causé la perte de quantité d’hommes et de femmes. C’est pourquoi il ne faut pas attendre d’avoir à affronter de grands périls pour s’exercer à vaincre la peur.
    Chaque jour, vous avez des occasions de vous trouver brusquement confronté à des faits, des situations qui peuvent vous inspirer de la crainte. Ne serait-ce que des paroles… Une personne, par exemple, menace de vous priver de quelque chose à quoi vous tenez, de s’opposer à un de vos bons projets. Au lieu de prendre peur immédiatement et de riposter de façon agressive, de partir en claquant la porte, taisez-vous, restez tranquille, car si vous réagissez impulsivement cela ne fera qu’aggraver la situation. Qui sait si ce ne sont pas là que des menaces en l’air ? Et même si elles sont réelles, vous arriverez mieux à faire face si vous savez garder votre sang-froid. Tâchez de vous remémorer toutes les occasions où, par peur de ce que vous considériez comme un danger, vous avez réagi impulsivement, et vous l’avez ensuite regretté."


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    "Ni ce que vous êtes, même si vous possédez les plus grandes vertus, ni la position sociale que vous occupez, même si c’est la plus élevée, ne pourront empêcher que vous ayez des adversaires. Dans la vie, il faut toujours lutter, mais il existe deux sortes de lutte : celle où vous supprimez votre adversaire et celle où vous l’épargnez. Si vous supprimez votre adversaire, vous n’aurez plus à lutter… et ce sera la catastrophe : vous ne progresserez plus ! Si vous l’épargnez pour pouvoir lutter toute la vie avec lui, vous continuerez à vous renforcer.
    Combien de gens cherchent à se débarrasser de leurs ennemis ! Et le jour où ils y arrivent, que se passe-t-il ? Ils ne se sentent pas plus heureux, ils ont l’impression qu’il leur manque quelque chose, car ils avaient besoin de ces adversaires pour se mesurer avec eux… Il ne faut donc pas supprimer ses adversaires, mais savoir comment agir pour se renforcer, s’améliorer… et les améliorer eux aussi par la même occasion ! Mais vous ne réussirez qu’à la condition de les considérer comme des facteurs indispensables à votre évolution."


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    "Sur tout ce que vous touchez, vous laissez des traces qui vous sont propres. Et le fait que, d’après les empreintes digitales, on puisse découvrir l’identité d’une personne, mais aussi que, dans le monde entier, on ne trouve pas deux empreintes identiques, prouve bien que la main est capable d’exprimer le caractère unique d’un être.
    Tout ce qui passe par vos mains s’imprègne de vos fluides, de vos émanations, et transmet quelque chose de la quintessence de votre être. Quand vous faites un cadeau à quelqu’un, avec cet objet vous lui communiquez déjà quelque chose de vous, et si vous vivez une vie désordonnée, l’objet va transmettre les ondes négatives que, sans le savoir, vous y avez introduites. Même si l’objet que vous offrez est magnifique et de grand prix, celui qui le reçoit n’en retirera aucun bienfait. Donc, vous êtes, vous, plus important qu’un objet que vous donnez, soyez-en bien conscient."


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    "On entend souvent souligner l’égoïsme de tellement de gens qui restent insensibles aux souffrances des autres. Pourtant, il ne manque pas de personnes qui ressentent spontanément ces souffrances et ces malheurs et qui décident d’intervenir. Alors, elles se lancent : elles parlent, elles prennent des initiatives. Mais voilà, elles ignorent que faire le bien nécessite toute une science.
    Quelqu’un est en train de se noyer et vous vous jetez à l’eau pour le sauver. Si vous ne savez pas qu’il va tout de suite essayer de s’accrocher à vos bras, et donc vous paralyser, vous allez périr tous les deux. Vous direz peut-être que vous savez cela. Oui, mais cet exemple doit être interprété et étendu à bien d’autres cas de la vie. Quelles que soient les circonstances, on doit penser d’abord à préserver la liberté de ses membres, c’est-à-dire ne pas se laisser paralyser par les exigences de ceux qu’on désire aider, sinon on sombre avec eux. Que de personnes ont été victimes du bien qu’elles voulaient faire ! Alors, elles se sont fermées, et elles ont même regretté toute leur vie d’avoir cherché à aider les autres. Il faut pourtant continuer à vouloir faire le bien, mais à condition de savoir comment. C’est-à-dire garder ses membres ou, plus exactement, ses bras libres."


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    "Soyez patient et vous vivrez longtemps. Vous direz : « Mais ce n’est pas possible, il faut dépenser tellement d’énergies pour supporter les situations et les gens difficiles ! » Non, au contraire. C’est dans l’impatience que vous gaspillez le plus d’énergies. Le calme et la patience renforcent la vitalité et prolongent la vie. Celui qui, après avoir explosé, s’exclame : « Ah ! je me sens mieux ! » ne se rend pas compte que ce « mieux » est en réalité une grande perte. Qu’il s’analyse pour savoir ce qui se sent mieux en lui : sa nature supérieure ou sa nature inférieure ? Et un moment après, en repensant à cette explosion, est-il vraiment content de lui ? Ne se dit-il pas qu’il aurait été préférable qu’il sache se maîtriser ?
    Cherchez à expérimenter en vous l’efficacité de cette vertu, la patience. Plutôt que d’avoir recours à toutes sortes de sirops, potions, élixirs et autres breuvages, buvez de la patience ! C’est elle qui ranimera en vous les puissances de la vie, des puissances insoupçonnées."


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